Les 102 nouveaux élus viennent de se succéder pour glisser leur bulletin dans l'urne. Pas de surprise puisque seul Hervé Morin, sorti vainqueur des élections le 13 décembre dernier devant Nicolas Mayer-Rossignol (PS) et Nicolas Bay (FN), s'est porté candidat.
Elu sans surprise
Après le passage attendu de Hervé Morin, Nicolas Mayer-Rossignol et Nicolas Bay, tous trois têtes de liste aux dernières élections, le dépouillement s'est fait sans surprise. Hervé Morin a été élu avec 56 voix sur 97 suffrages exprimés (cinq abstentions).
Un appel aux trois métropoles
Après avoir salué ses deux prédécesseurs - Nicolas Mayer-Rossignol pour la Haute-Normandie et Laurent Beauvais pour la Basse-Normandie - Hervé Morin a appelé les trois métropoles rouennaise, caennaise et havraise à travailler avec la Région "sans clivage partisan". Et de poursuivre : "Si les trois métropoles sont porteuses de grands projets, débordent d’énergie, coordonnent, construisent, engagent des politiques cohérentes et complémentaires avec la Région, tous les territoires, même les plus éloignés, en profiteront."
Le nouveau président a par la suite balayé l'ensemble du programme déjà décliné lors de la campagne électorale : création d'une agence de développement, Grenelle de l'apprentissage, transports, contrôle de la dépense publique...
Des indemnités maintenues au niveau préexistant
Un contrôle de la dépense publique qu'Hervé Morin fait également passer par des économies en interne. Alors que le plafond légal des indemnités des conseillers régionaux est fixé à près de 2700 €, celles-ci devraient être maintenues au niveau actuel de 1900 €. Le journal régional, distribué dans les boîtes aux lettres, sera lui supprimé. Cette "exemplarité" sur laquelle insiste Hervé Morin devrait permettre d'économiser selon lui 25 millions d'euros sur toute la durée du mandat.
La commission des finances présidée par la gauche ?
Dernière annonce : la présidence de la commission des finances devrait être proposée à un élu de la liste d'union de la gauche arrivée en seconde position le 13 décembre dernier. Nicolas Mayer-Rossignol a d'ores et déjà annoncé que son groupe accepte cette présidence. Reste à savoir qui prendra ce siège.
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