C'était la désillusion mercredi 3 avril, chez Socoval. La vingtaine de salariées, qui luttent contre leur licenciement depuis 18 jours et 18 nuits en occupant leur usine, ont décidé d'arrêter le combat.
Mercredi 3 avril, elles rencontraient Pierre Nogalès, gérant de l'entreprise ADN Couture, à Cherbourg, et présenté par les élus locaux comme un possible employeur, après le licenciement des couturières de Socoval. Les salariées espéraient que Dior lui confie un plan de charge suffisant pour proposer du travail à 16 d'entre elles, dans un nouvel atelier. Mais la réunion n'a pas confirmé cela.
5 ou 6 emplois sauvés
"Il dit qu'il est intéressé par reprendre 5 ou 6 personnes, dans son atelier d'ADN Couture, explique Elisabeth Lepresle, l'une des élues du personnel, mais il n'a presque pas parlé de Dior". Les salariées sont sorties dépitées de la réunion : "On a eu l'impression qu'on ne l'intéressait pas. Au début de la réunion il a demandé pourquoi il était là."
Ecoutez Elisabeth Lepresle, représentante du personnel :
Socoval : la fin de 18 jours d'occupation
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