La première équipe qui remportera trois matchs restera en Ligue Magnus et relèguera son adversaire en Première Division, championnat que Caen a quitté il y a trois ans. Qualifiés pour les play-offs la saison dernière, les Drakkars ont régressé sur le plan comptable en terminant derniers du classement un an plus tard. La faute à des finances plus que légères à ce niveau de compétition, et donc à un effectif taillé en conséquence malgré quelques individualités de premier plan.
Léger avantage pour Caen
Caen a fini à sa place, comme son adversaire mulhousien promu en Magnus. La confrontation entre les deux formations promet des rencontres serrées, puisque chacune s'était imposée après prolongation face à l'autre en saison régulière. Vainqueur de son dernier match 4-2 contre Strasbourg, pendant que Mulhouse perdait 7-2 face à Chamonix, Caen part avec un avantage psychologique. "Je suis confiant, affirme Luc Chauvel. Mes joueurs ont progressé techniquement et tactiquement cette saison. Après, les play-downs sont une épreuve différente. C'est une guerre pour le maintien où l'aspect mental occupe une grosse part. L'état d'esprit est complètement différent. L'équipe la plus investie physiquement et mentalement en sortira vainqueur."
Pour l'entraîneur caennais, son équipe dispose d'un léger avantage en cela que la plupart de ses joueurs sont français et trouveront difficilement un club où rebondir au plus haut niveau en cas de relégation. Mulhouse et sa horde d'étrangers n'est pas dans la même situation. Les Drakkars devraient pouvoir s'appuyer sur un groupe au complet pour affronter les Scorpions. Après une préparation physique spécifique à l'entraînement, ils ont répété leurs gammes pendant plusieurs semaines. Caen est prêt à en découdre et rêve de plier l'affaire à domicile le 8 ou le 9 mars.
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