"Plus jamais ça !" Le collectif unitaire Lubrizol reste actif derrière ce leitmotiv et cherche de nouveau à mobiliser, un an après la catastrophe industrielle. Les revendications sont restées les mêmes sur davantage de transparence ou de contrôles. Mais les syndicats, formations politiques, associations environnementales ou de riverains qui forment le collectif sont obligés de constater que les lignes n'ont que peu bougé depuis le 26 septembre 2019. "Il n'y a pas eu d'enquête de santé avec des prélèvements sur les populations exposées", déroule Gérald Le Corre de la CGT au nom du collectif.
"L'autre inquiétude majeure porte sur le fait qu'il y ait de nouveau des situations comme Lubrizol." Et d'évoquer les autres sites Seveso qui ont connu des incidents depuis, comme Total à Gonfreville l'Orcher, Borealis à Grand-Quevilly, l'explosion à Saipol…
Au-delà de rendre publics les différents documents liés aux risques industriels, le collectif réclame davantage de contre-pouvoirs, pour les riverains ou les salariés.
"Il faut mettre en place un registre des cancers et des malformations pour l'agglomération", plaide le syndiqué.
Le collectif prévoit une série d'actions cette semaine, pour notamment appeler à rejoindre la manifestation de samedi.
Des contrôles plus stricts
Il plaide également pour un renforcement des contrôles indépendants sur les sites à risque. "Il faut surtout que ces contrôles soient suivis d'effets et qu'ils puissent avoir un impact sur les productions", appuie Emmanuel Dechamps, de Sud chimie.
Globalement, le collectif attend peu des annonces du gouvernement à venir et compte désormais sur la justice pénale pour la reconnaissance des victimes et des responsabilités des industriels.
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