La cérémonie de départ, ce lundi 13 juin en Préfecture de l'Orne à Alençon, du patron des gendarmes de ce département. Depuis août 2012, le colonel Christophe Urien commandait les 447 gendarmes et les 170 réservistes du groupement départemental de gendarmerie.
La tactique du gendarme
De son passage dans l'Orne, Christophe Urien retient une expérience professionnelle unique, mais surtout humaine. Parmi les temps forts des quatre années qu'il a passées dans ce département : les Jeux équestres mondiaux au Haras du Pin qui ont nécessité 9 mois de préparation, le Tour de France en 2015 avec 240 gendarmes mobilisés. Il était également aux commandes lors de l'accident d'avion à Argentan, du forcené à Bagnoles-de-l'Orne durant la nuit de Noël 2012, l'assaut du GIGN à Saint-Symphorien-des-Bruyères, ou encore les cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement et une centaine de gendarmes mobilisés autour de la venue du président du la République de Pologne à Montormel.
C'est aussi sous ses ordres qu'ont été sécurisées onze visites ministérielle et une visite du Président de la république française, dans l'Orne. C'est encore l'état d'urgence et quatre perquisitions dont une qui a permis la découverte d'armes de guerre. Mais le dossier qui l'a le plus occupé est sans doute celui de la sécurisation des mobilisations autour du site GDE à Nonant le Pin...
Responsable de la bonne gestion des officiers de la gendarmerie
Âgé de 49 ans, Christophe Urien était arrivé dans l'Orne au grade de lieutenant-colonel. Il en repart avec un galon supplémentaire, pour la Direction Générale de la Gendarmerie située à Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine), où il va intégrer le bureau de gestion des officiers.
Son successeur à la tête de la gendarmerie de l'Orne sera au premier août : le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat, qui est actuellement en poste dans le département du Gard.
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