«Lorsque les chirurgiens du CHU de Caen doivent aller prélever un organe quelque part en France, il faut y aller et revenir assez vite», relève Samira Massetti, le responsable de la coordination hospitalière de prélèvement d’organes et de tissus au CHU. Pour des raisons de confidentialité, des donneurs prélevés à Caen ne peuvent donner leurs organes au même endroit. Des équipes d’autres CHU viennent donc, de la même façon, retirer l’organe avant de retourner le greffer chez eux. Ces évacuations nécessitent parfois de rouvrir l’aéroport de nuit : un pompier et un agent d’escale peuvent être réveillés à tout moment pour s’assurer de la sécurité de l’opération et du bon accueil de l’équipe médicale.
Les secours, une priorité
L’aéroport accueille aussi régulièrement l’hélicoptère du Samu de l’Orne, qui dépose des malades ou des blessés pour une prise en charge rapide vers le CHU. «Quand il arrive, c’est notre priorité. Et c’est le cas plusieurs fois par semaine, souligne la directrice de l’aéroport, Maryline Haize-Hagron. Notre mission de service public prend alors tout son sens.»
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