La plupart d'entre eux se sont retrouvés bloqués sur l'axe routier principal conduisant à Douvres-la-Délivrande, commune située au Nord de Caen. Ils ont alors dû passer la nuit dans leur voiture avant d'être pris en charge, pour certains, par les pompiers.
"Départ du boulot, puis bloqué à la Bijude. J'ai essayé de prendre un chemin par Saint-Contest, mais là je ne pouvais plus bouger. Après avoir passé la nuit dans le véhicule, je suis allé prendre un café ce matin avant d'arriver au gymnase", explique Emmanuel Mauduit. "On se retrouve confiné comme dans un igloo. C'est un peu stressant, mais finalement le temps passe assez vite", estime à ses côtés une autre naufragée de la route.
"De 20h à 8h, on a dormi dans la voiture et heureusement, parce qu'on a pu être au chaud, il n'y avait pas besoin de beaucoup de soin, d'autant que les gens qui nous accueillent ici sont charmants", assure Stéphane Ripol, résidant à Bernières-sur-mer.
Pareil accueil n'avait pas été mis en place depuis 1996, et une... tempête de neige. Les premières personnes ont commencé à quitter le gymnase vers 14h hier, alors que d'autres continuaient d'arriver. Au total, ce mercredi 13 mars à 9h, 230 personnes étaient toujours réfugiées dans des salles communales et autres gymnases dans le "grand Caen", comme à Saint-Manvieu-Norrey, Carpiquet et donc, dans le quartier de la Folie-Couvrechef à Caen.
Audio > Les réactions de quelques naufragés de la route, hier à Carpiquet.
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