La Maison de l'Estuaire, qui gère la Réserve naturelle nationale de l'Estuaire de la Seine, pousse un vrai coup de gueule. Elle organise chaque année plusieurs opérations de ramassage manuel des déchets déposés par les marées et se charge aussi de retirer les dépôts illicites du milieu naturel. Devant la multiplication de ces dépôts, elle en appelle au civisme.
Le marais de Cressenval, facilement accessible par la route des falaises et l'autoroute A131, est régulièrement le théâtre de ce phénomène. En janvier, ce ne sont pas moins de 20 tonnes de déchets qui ont été déposés illégalement dans un espace naturel protégé, sur les communes de Saint-Vigor-d'Ymonville et de La Cerlangue. Ces deux dépôts, constitués d'une part de gravats issus d'un bâtiment (3,5 tonnes) et d'autre part de résidus d'enrobé routier (16 tonnes), ont été ramassés et orientés vers les filières appropriées par la Maison de l'Estuaire. L'analyse de ces déchets (étape nécessaire à l'évaluation de leur toxicité), cumulée au chargement, au transport et au traitement ont représenté un coût de 3 400 euros, pris sur le budget de fonctionnement de la réserve naturelle.
La Maison de l'Estuaire rappelle que "ce genre de comportement est évidemment réprimé par la loi, particulièrement dans une réserve naturelle, et les agents assermentés de la Maison de l'Estuaire sont habilités à engager des poursuites dans ces circonstances".
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