Ivre, il tague dix vitrines de la rue Saint-Jean en centre-ville de Caen

A la vue d'un agent de sécurité, il s'enfuit vers la place Saint-Pierre. Les policiers, arrivés en renfort, ont beaucoup de mal à le maitriser et finissent par utiliser une bombe lacrymogène. Amené au commissariat, extrêmement ivre, il ne peux souffler dans l’éthylomètre et casse une chaise à coups de pieds.

Il comparaissait mercredi 16 mars devant le Tribunal de grande instance de Caen pour dégradation ou détérioration de biens appartenant à autrui. A la barre, le jeune homme de 23 ans s'explique : « J'avais fait un pari avec des potes : boire un pichet d'embuscade... C'est un grand verre contenant bière, vin blanc et calvados, qu'il faut boire d'une traite, je ne bois jamais alors j’étais mal.... J'avais un marqueur, alors j'ai tagué ! Mais l'intervention de la police était très musclée. J'ai une dent cassée et pourquoi la lacrymogène puisque j'étais menotté ? », demande-t-il. « Vous étiez menaçant répond le président, mais ceci dit, je reconnais que vous avez une belle prose ! « Le monde est ton pays » « Paix aux hommes » « Il faut héberger les réfugiés »

Le jeune homme s'explique encore : « J'avais un message à faire passer, je voulais exprimer ma vision du monde ! » Il est condamné à 40h de travaux d’intérêt général à effectuer dans les dix-huit mois, faute de quoi ce sera un mois de prison ferme.