En juillet 2018, une dizaine de plaintes sont déposées par des propriétaires d'animaux de compagnie, martyrisés et tués par un individu armé d'un fusil, quand il ne s'acharne pas sur eux en les décapitant. Les faits durent depuis un an et c'est alors qu'il tirait sur un chat dans un jardin privé à Rouen qu'il est interpellé. Il porte un revolver dans ses vêtements et, lors d'une perquisition à son domicile, on découvre un arsenal d'armes à feu.
Pathologie schizophrène et troubles obsessionnels
En garde à vue, il reconnait les faits en affirmant que les chats sont les plus dangereux prédateurs. Une expertise psychiatrique révèle une pathologie schizophrène et des troubles obsessionnels. Admis en hôpital psychiatrique après les faits, il est absent à la barre à l'audience du jeudi 13 février. Pour les parties civiles, "le prévenu est un monstre déshumanisé". Pour le procureur de la République, "les faits sont insupportables". La défense reconnait une "pathologie obsessionnelle sévère avérée médicalement". Laissé en délibéré par le tribunal, le jugement sur cette affaire sera rendu le 12 mars 2020.
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