Ces as de la vitesse se déchaîneront autour de l'Île Lacroix tout au long du week-end prolongé qui se profile.
Durant vingt-quatre heures de course réparties sur trois jours. Un record de 3 182 kilomètres à battre avec des pointes à plus de 220 km/h sur la Seine ; plus de 300 000 spectateurs espérés et onze nations représentées : le décor de cette cinquantième édition des 24 heures motonautiques est planté !
Bien des obstacles
Pourtant, ce monument rouennais du sport motonautique aurait bien pu ne jamais se tenir. D'abord à cause de l'incendie du Pont Mathilde, car jusqu'en février, la préfecture interdisait toute circulation fluviale en dessous du pont. Et puis, dans le même temps, la crise est également venue compliquer la donne : plusieurs équipages ne sont parvenus qu'au dernier moment à réunir les fonds nécessaires à leur participation.
Difficile, aussi, de ne pas évoquer les remous au sein du Rouen Yacht Club (RYC), l'association organisatrice de l'épreuve, qui ont poussé Antoine Bousquet à démissionner de la présidence en mars dernier. Il a été remplacé depuis par Sylvie Feyt.
Enfin, le RYC a dû composer, comme chaque année, avec l'opposition historique des écologistes. Henry Wyart, le directeur de course, se prémunit d'avance contre des arguments qui ne manqueront pas de ressurgir. "Une très grosse évolution technique a permis de réduire la consommation d'huile et d'essence, mais aussi la pollution sonore", affirme-t-il. Malgré les écueils, le rendez-vous printanier des amateurs de Formule 1 inshore se tiendra bel et bien !
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