"Jusqu'à présent, il nous fallait remplacer quatre fois par an les 100 mètres cubes d'eau qui circulent en circuit fermé”, révèle Vincent Lécuyer, responsable de la politique de l'eau à la mairie. "Et traiter à l'aide de produits chimiques”.
Les algues et l'odeur
Le hic avec ce pseudo-Robec, c'est qu'il prend parfois des allures de caniveau. Canettes de bière, coquilles de moules jetées par certains restaurateurs peu scrupuleux, emballages plastiques, matières organiques, polluants venus des eaux de pluie lessivant le sol... La qualité de l'eau laisse très souvent à désirer. "Nous étions confrontés à un développement d'algues et surtout d'odeurs désagréables”. Et dire que tout cela retournait tel quel dans la Seine...
L'efficacité des plantes aquatiques, qui absorbent azote, potassium ou phosphore, est prouvée. La Ville va installer trente îlots de papyrus, carex et autres joncs. Des petits panneaux éducatifs verront le jour. "Il faut que tout le monde joue le jeu, lâche Vincent Lécuyer. La Ville, comme les habitants”.
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