Voilà 9 nuits que les "filles de Socoval" dorment dans leur usine, boulevard de l'Est à Cherbourg. Depuis le 18 mars et l'annonce de leur licenciement le 2 avril prochain, elles sont une vingtaine à occuper les lieux 24 heures sur 24.
10 jours sans salaire
10 jours de grève... Soit 10 jours sans salaire. Les salariées demandent aujourd'hui à la population de les soutenir financièrement.
Pour mémoire, Socoval est l'une des dernières usines de confection de prêt-à-porter haut-de-gamme en France. Au chômage technique depuis plusieurs mois, elles comptaient sur une proposition du groupe de luxe LVMH pour relancer l'activité. Mais leur PDG italien, Inghirami, estime que ce qu'a proposé LVMH n'est pas concret. Il a donc annoncé le licenciement des 26 salariées de Cherbourg.
Une table-ronde vendredi
Une table-ronde réunissant les salariées, le directeur du site de Cherbourg, la direction départementale de l'emploi, le sous-préfet et probablement des élus locaux aura lieu vendredi 29 mars, à 9h, à la sous-préfecture. Un peu plus tôt dans la matinée, les salariées espèrent pouvoir rencontrer leur directeur, Mr Catalano, lors d'une réunion extraordinaire. Elles ne l'ont pas revu dans l'usine depuis le 19 mars.
Pour contacter les couturières de Socoval, leur page Facebook.
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