Il a écrit les plus belles pages de l’histoire du Stade. Et de son enfance.
100 ans de "Virages"
"Les matches avaient lieu à 15 h le dimanche. En haut de la rue, si le haut-parleur annonçait déjà la composition des équipes, on devait courir. Des trousseaux de clés et des pièces de monnaie sonnaient dans les poches d’hommes pressés. J’étais petit. Ils m’impressionnaient".
C’est comme cela, dans cette ambiance-là, que François de Cornière a dû assister à des dizaines de matches. Le voilà, ce stade aujourd’hui défraîchi, un peu délaissé, à l’angle du rond-point qui mène désormais à son grand-frère. Vieux stade, mythique, une relique... "Venoix" à Caen et pour tous les passionnés de football, c’est une histoire...
Septembre 1912, le terrain, en bordure d’anciennes pépinières, est loué au club sportif caennais qui le transforme alors en... hippodrome. L’Armée le réquisitionne quelque temps plus tard pour y acheter ses chevaux pour la guerre de 14. La guerre terminée, le terrain devient, enfin, un vrai stade de foot. La première grande compétition date de 1922 avec un match de Coupe de France contre "l’Olympique de Paris". La piste d’athlétisme devient cycliste et, en 1927, le stade accueille sa première arrivée du Tour de France. Survient la 2e Guerre mondiale. On y installe, au centre du terrain, des batteries anti-aériennes. A La libération, il est le seul stade praticable de toute la région. On connaît la suite, des histoires de foot, de matches dont on n’oublie rien – ah, le fameux Caen Saragosse en Coupe d’Europe ! - et la nostalgie toujours nichée derrière les tribunes.
Alain Fergent
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