Le parcours de Sabine Devieilhe prend tout son sens à la lumière des rencontres qui ont révélé son art. Nominée à 27 ans, dans la catégorie "Révélation artiste lyrique", aux Victoires de la musique classique qui auront lieu le 25 février, la soliste n'a rien oublié de ses premières leçons de solfège à l'école municipale de musique et de danse d'Ifs, au début des années 90.
"Ce qui me plaisait, c'est qu'on y apprenait un solfège interactif. C'est ainsi que Dominique Cazenave m'a permis de découvrir le chant". C'est l'époque des premières envolées musicales avec les copains... et la voix qui mûrit, sans trop le savoir.
Le goût du travail
C'est néanmoins pour suivre un cursus de violoncelliste qu'elle entre à 14 ans au conservatoire de Caen. Son professeur, Valérie Fayet, perçoit cependant ce trésor vocal dont dispose l'adolescente et décide de l'intégrer à un choeur spécialisé.
Sabine ne sait pas encore qu'elle fera du chant lyrique son métier. "L'essentiel était l'envie de chanter. Ce n'est que depuis trois ou quatre ans que j'ai apprécié le goût du travail", confie la soprano qui exerce désormais son art dans les plus grandes compagnies d'opéra européennes.
Une malicieuse soprano
Sortie du Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2011, après un précieux passage à Rennes sous les conseils de Martine Surais, la Caennaise passe aujourd'hui beaucoup de temps sur la route, "un peu comme un saltimbanque". Chaque retour à Paris, où elle s'est installée, lui permet de recharger les batteries.
Les séjours à Caen sont un peu plus occasionnels mais toujours animés : "Avec mes sœurs, nous sommes allées chanter rue Froide pour Noël, et avec l'argent récolté, nous nous sommes offert des chocolats chauds" !
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