Un revendeur d'antiquités militaires poursuivi pour avoir mis en vente des objets du IIIe Reich avec des emblèmes apparents a été relaxé mardi 14 septembre à Rouen. "Mon client a été relaxé", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Virelizier. "C'est un très mauvais signal envoyé par le tribunal de police (...) J'ai peur que cela fasse un appel d'air", a de son côté réagi le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Francis Kalifat.
Une amende requise
Lors de l'audience devant le tribunal de police, le 8 juin, le parquet avait requis la peine maximale encourue, soit 1 500 euros d'amende. "Sur 19 photos, les emblèmes et les insignes du IIIe Reich n'étaient pas floutés", avait relevé Anne-Sophie Tondeux, pour le ministère public, dans un dossier "qui fait écho aux périodes les plus sombres de notre histoire".
Les enquêteurs intervenus à la suite d'un signalement du Crif avaient relevé 21 000 photos d'objets du IIIe Reich sur un site internet qui propose à la vente des objets de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. "La loi n'interdit pas la vente d'objets historiques se rapportant au IIIe Reich. Il est en revanche interdit d'exhiber les emblèmes et les insignes du IIIe Reich", avait précisé Anne-Sophie Tondeux.
Le gérant du site était poursuivi pour "port ou exhibition en public d'uniforme, d'insigne ou d'emblème rappelant ceux d'une organisation déclarée criminelle par le tribunal militaire international de Nuremberg".
Avec AFP.
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