La boutique de Sébastien et Dorothée Trévisan, c'est "un vrai projet de vie". Au début du mois de mars 2020, le couple peaufine les travaux de Raphaël Chaussures, rue de Paris au Havre, avant d'ouvrir le 6 du mois. Dix jours plus tard, le chef de l'État Emmanuel Macron annonce le premier confinement. "On n'a pas été abattus, plutôt confiants et ultra-motivés. Et puis, au départ, ce n'était que pour quinze jours", se souvient Sébastien. Mais la fermeture se prolonge et, rapidement, le couple lance un système de livraison et de retrait en magasin - que l'on n'appelait pas encore clic & collect ! - via Facebook et Instagram. "Les clientes venaient chercher les chaussures précommandées sur le trottoir avec leur attestation, personne dans les rues autour, c'était assez lunaire !", se remémore le commerçant. Une activité minime mais essentielle "pour garder le lien", d'autant que l'entreprise, trop jeune, n'a pas bénéficié d'aides de l'État pendant le premier confinement. "Des gens que l'on avait livrés il y a un an sont maintenant de 'vraies' clientes et viennent en boutique."
Prochaine étape pour Sébastien et Dorothée : la création d'un site internet marchand. "On pensait le lancer lors de la deuxième ou troisième année, mais c'est sûr que la situation précipite un peu les choses", sourit le chausseur.
Avant le second confinement, la Chambre de commerce et d'industrie Seine Estuaire estimait qu'un tiers des entreprises n'étaient pas encore présentes sur Internet ou les réseaux sociaux.
Ils ont ouvert leur boutique juste avant le confinement
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