Ayant déjà connu l'incarcération pour violences, le prévenu est cette fois accusé par sa conjointe, le 19 décembre 2020, quand elle appelle la police et dépose plainte. À leur domicile du Petit-Quevilly, on la trouve le visage tuméfié par deux coups de poing reçus à la suite d'une énième dispute au sujet de leur fille, mineure, qui est témoin de la scène.
Elle veut protéger sa famille
À la barre, le prévenu conteste les faits et sa femme défend leur couple, bien qu'ayant déjà fait l'objet de violences pour lesquelles elle avait déjà porté plainte. Dépassée par la solennité de l'audience, elle dit vouloir protéger ses enfants en ne souhaitant pas un mari à nouveau incarcéré et envisage de retirer sa plainte. Pour la partie civile, c'est "une situation familiale bien compliquée".
Le ministère public dénonce "un comportement qui mérite sanction". La défense soutient "la présomption d'innocence". À l'audience du jeudi 28 janvier, le tribunal condamne Khaled Hadj Messaoud, 26 ans, à une peine de six mois de détention, dont quatre avec sursis probatoire de deux ans.
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