Christelle Dang est mariée à un cycliste convaincu. Mais c'est une grosse panne de voiture, en plein confinement, qui l'a conduite à lâcher définitivement le volant pour le guidon. "Avec la Covid qui circule, je trouvais les transports en commun anxiogènes, ça me dérangeait un peu", précise cette professeure des écoles qui a opté pour un vélo à assistance électrique. "Habitant en ville haute et travaillant en ville basse, c'était quand même le plus simple… Je n'ai plus 20 ans !", sourit la néo-cycliste. Matin et soir, elle pédale pendant quinze minutes, empruntant notamment la piste cyclable du tunnel Jenner. "Au Havre, il y a encore des progrès à faire sur certains axes, comme dans la rue Aristide-Briand, mais on est sur la bonne voie", estime Christelle Dang, qui a bénéficié de l'association La Roue Libre pour découvrir les aménagements cyclables. Le trajet à vélo n'est pas plus court qu'en voiture, mais les tracas bien moins nombreux à l'arrivée. "Certains matins, je passais vingt minutes à chercher une place. On gâche de l'essence, on perd du temps…"
Des gants et des collants
Désormais, l'enseignante n'a besoin que de quelques minutes pour stationner son vélo, y compris en plein hiver. "Certains collègues me disent 'tu es folle, il fait froid, il pleut…' Mais avec une paire de gants et des collants sous le pantalon, on peut continuer à circuler sans problème", assure la cycliste. Christelle Dang a investi 1 800 euros pour s'offrir son vélo électrique made in France, qu'elle peut stocker en intérieur, à domicile et au travail. "J'espère le rentabiliser rapidement. J'ai déjà parcouru 700 kilomètres depuis le mois de mai."
Christelle, néo-cycliste convaincue
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.