"Je voulais absolument être vacciné", se confie Jean-Claude Chevallier, 75 ans. Lundi 18 janvier, la vaccination pour les personnes âgées de plus de 75 ans a débuté dans toute la Normandie, et notamment à Falaise. Un centre de vaccination a ouvert ses portes en début d'après-midi, à la salle du Pressoir. Un protocole bien établi est mis en place. Tout d'abord, il faut se présenter à l'accueil muni de sa carte vitale. Puis, s'ensuit une visite pré-vaccinale avec un médecin qui détermine, selon certains critères, si la personne peut se faire vacciner. Ensuite, c'est le moment de la vaccination. En peu de temps, le vaccin est injecté et la personne est installée une quinzaine de minutes dans une salle d'attente, afin de s'assurer qu'aucun effet secondaire n'apparait. "Nous souhaitions ouvrir un centre dans cette partie du département, Falaise faisait partie de nos choix principaux", explique Jean-Philippe Vennin, secrétaire général de la préfecture du Calvados. Depuis le lancement de la campagne, 6 857 personnes ont été vaccinés dans le département.
Un vaccin qui rassure
Dès l'ouverture du centre de vaccination de Falaise, les rendez-vous sont pris d'assaut. "Je devais me faire vacciner à Caen, mais c'était déjà complet, nous sommes donc venus à Falaise avec mon époux", raconte Elizabeth, âgée de 75 ans. La septuagénaire n'est cependant pas totalement rassurée : "Ça fait un début de protection, mais il faut attendre, il y a 50% de protection avec le vaccin. Il faut poursuivre le respect des gestes barrières et du port du masque." De son côté, Jean-Claude, 77 ans, se dit soulagé. "Je voulais être protégé pour pouvoir rendre visite à mon épouse qui réside en EHPAD", explique-t-il. Hervé Manoury, maire de Falaise, est présent pour cette première journée de vaccination. "La problématique qu'on a pour l'instant, c'est le nombre de doses qui arrivent au compte-gouttes. Les plannings sont déjà complets", s'inquiète-t-il.
Pour l'heure, seuls les vaccins Pfizer sont distribués dans la région, car ceux développés par Moderna sont réservés à l'Est de la France où la situation est critique. "Dès lors que les quantités de production doubleront, nous pourrons accueillir plus de monde. On fait avec les doses que Pfizer nous envoie", conclut le maire.
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