Le 30 juillet 2017, le prévenu met en ligne une vidéo filmant les ébats d'un couple dans un espace privé. La victime, une connaissance du mis en cause et très bientôt majeure, dépose plainte le jour suivant. Elle dit qu'après avoir été en soirée chez des amis à Barentin, elle y a passé la nuit en étant filmée à son insu.
Un acte de vengeance
À la barre, le prévenu reconnaît que "c'était pour lui nuire", car elle lui aurait "fait des crasses". Pour le procureur de la République, "la violation de l'intimité est flagrante", alors que la défense rappelle que la victime obtenait la majorité le lendemain des faits, et qu'en conséquence, "le délit n'est pas constitué". À l'audience du mercredi 23 septembre, le tribunal condamne le prévenu à trois mois de prison avec sursis.
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