Eric Dupond-Moretti ouvre le feu. D'abord la semaine dernière, avec une enquête administrative contre trois magistrats du parquet national financier, soupçonnés par lui de “manque de loyauté et de rigueur professionnelle” dans l'enquête sur les écoutes et Nicolas Sarkozy. Indignés, les syndicats de juges accusent leur ministre d'“attaquer l'institution judiciaire” et de “déstabiliser le parquet national financier”… Puis Dupond-Moretti, cette semaine, taxe l'Ecole nationale de la Magistrature de “corporatisme” et lui donne pour directrice... une avocate. Dans un livre de 2018, le futur garde des Sceaux avait qualifié les étudiants de cette école d'“adolescents boutonneux aux idéologies réductrices et aux raisonnements formatés”.
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