Les apprentis des Centres de formation reviennent peu à peu dans leur bâtiment depuis le lundi 11 mai. "Nous avons d'abord privilégié ceux en difficulté", indique Laurence Leblanc, directrice du Centre interprofessionnel de formation de l'Artisanat du Calvados à Caen. Les cours resteront à distance pour une partie des quelque 26 000 apprentis normands, "malgré le fait que la plupart des apprentis aimeraient revenir sur site". Dans ce contexte, l'apprentissage n'est pas évident, surtout dans certains secteurs : "il faut soutenir l'activité économique dans l'hôtellerie-restauration qui est aujourd'hui en souffrance. Moi, j'ai 300 jeunes dans ce milieu, donc il y a un gros enjeu", explique Patrice Pierre directeur du Centre de formation des apprentis interconsulaire de l'Eure, à Val-de-Reuil. À terme, certaines entreprises devront-elles se résigner à prendre des apprentis ? "Il y a des entreprises qui sont en grande difficulté, mais on les accompagne. On a proposé par exemple un allongement de la période de formation avant de signer un contrat en entreprise", ajoute Laurence Leblanc.
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