La nouvelle a fait l'effet d'une bombe. Elle circule depuis le lundi 18 mai, au sein des syndicats de l'usine Renault de Dieppe. Le Canard enchaîné en fait des révélations, le mercredi 20 mai. Selon l'hebdomadaire, quatre sites de la marque au losange en France sont menacés par un plan d'économie, dont celui de la ville aux quatre ports.
"C'est de l'incompréhension totale", lance Stéphane Hauchecorne, délégué CGT du site dieppois et trésorier du Comité social et économique (CSE), aussi inquiet qu'incrédule. "La direction - qui n'a pas souhaité commenter pour Tendance Ouest, NDLR - nous a dit que rien ne laissait entendre qu'Alpine allait fermer." Le site, qui emploie environ 400 personnes, a bien connu une baisse de sa production, passant de 15 à 7 véhicules par jour. Mais depuis, les indicateurs semblaient au vert, selon le syndicaliste. "Le carnet de commandes est plein jusqu'à fin septembre", détaille-t-il.
Des réponses le 29 mai
Du côté de la mairie, on prend les informations avec des pincettes pour l'instant, en attendant des annonces officielles.
"J'ai du mal à imaginer qu'au moment où l'État s'apprête à prêter des milliards d'euros à Renault, la mise à disposition d'argent public se traduise par des fermetures de sites et des suppressions d'emplois", réagit Nicolas Langlois, le maire de la Ville, qui avait mis à disposition, pour un euro symbolique, le terrain de l'usine normande.
Un nouveau CSE doit se tenir dans l'usine dieppoise, le jeudi 28 mai, avant, le lendemain, des annonces précises du groupe Renault - Nissan sur un plan d'économies.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Une alpine avec un prix de vente compris entre 59 à 65 pour un moteur renault suralimenté, à , part quelques nostalgiques il n y avait pas grand foule pour commander de ce type de véhicule.