Fini les concours à plus de 1 500 personnes dans des salles où l'on ne voit pas le fond. Dès la rentrée 2020, la Paces (Première année d'études de santé) sera supprimée. Le principe du concours pour devenir médecin, pharmacien ou encore dentiste n'existera plus non plus. Mais alors qu'en est-il de cette réforme ? "On passe d'un concours à une entrée sélective en passant par des licences, explique Angélique Tran, présidente du tutorat santé à Caen. L'idée est de suivre une année de licence classique comme droit, histoire ou encore informatique avec un complément appelé "mineur santé" d'environ 2 heures par semaine".
Fini le bachotage
La question de la logistique fait débat d'entrée de jeu. Par exemple, des étudiants en droit sur la Campus 1 devront se rendre au Pole de formation et de recherche en santé (PFRS) proche du Citis à Hérouville-Saint-Clair pour suivre les cours. Même topo pour ceux suivant des cours sur le Campus 2 à Côte de Nacre. De même, le contenu de cette "mineure santé" est encore flou. "On ne connaît pas encore les bases pour accéder à la L2. La mise en place est lente", regrette Angélique. En revanche, sur les prérogatives pour accéder à la deuxième année dans une filière santé, la sélection semble claire : valider son année sans rattrapage et être dans les meilleurs pour être sélectionné. "Cela permet aussi d'avoir des profils diversifiés. Et puis, au concours, c'est du bachotage. Il y a des notions par très utiles pour nos futures études", complète Manon Legrand, vice-présidente du tutorat.
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