Au sifflet le samedi 8 décembre 2018 dernier lors de la rencontre de Jeep Élite opposant Bourg-en-Bresse à Cholet, Edgard Ceccarelli mesure la chance qu'il a, à 25 ans, de pouvoir arbitrer à un aussi haut niveau. "C'est génial, parce que tout petit je regardais le basket à l'ASVEL, à Pau-Orthez, à Limoges", confie le jeune homme, qui conjugue son activité avec un travail en parallèle dans le marketing. "Pouvoir aller siffler dans ces salles-là aujourd'hui, c'est un bonheur en tant que basketteur."
"Je m'en prenais souvent aux arbitres !"
Pourtant, rien ne prédestinait ce Caennais à devenir arbitre, lui a qui a débuté le basket à l'âge de six ans. "Je suis quelqu'un de très compétiteur, mauvais joueur, mauvais perdant. Je m'en prenais souvent aux arbitres !", se souvient Edgard Ceccarelli. "J'étais connu comme un grand tricheur, donc mon club m'a dit qu'il serait bien que j'aille faire une formation d'arbitrage." Celui qui a désormais dirigé une cinquantaine de matchs professionnels (Jeep Élite, Pro B et Ligue féminine) découvre donc le monde de l'arbitrage à 17 ans. "Un arbitre, en basket, prend environ 800 décisions dans un match", explique-t-il. "Prendre des décisions, ce n'est pas que siffler, c'est aussi ne pas siffler. Avoir des responsabilités, prendre des décisions, c'est vraiment ce qui me plaît."
Edgard Ceccarelli est conscient de son ascension rapide. Il espère désormais s'installer durablement dans le paysage de l'arbitrage français, avant peut-être, à force de travail, de viser encore plus haut : "les compétitions internationales, l'EuroLigue, les Jeux Olympiques, ça fait rêver."
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