“Ces personnes en grande précarité sont envoyées par des associations et organismes comme France Terre d’Asile ou la Boussole, explique Eric Le Gentil, directeur adjoint de l’action sociale au CCAS.
Plus de 100 bénéficiaires
Du lundi au samedi, la scène est invariable : à 11h30, les portes s’ouvrent, les bénéficiaires s’engouffrent et patientent en file indienne. Après avoir donné leur nom, ils accèdent aux plateaux-repas. A 12h30, de nouveaux bénéficiaires arrivent pour un second service. “La cohabitation des différents publics se passe bien, grâce à la présence de travailleurs sociaux”, souligne le directeur adjoint. “Il n’y a rien à redire, c’est parfait”, complète un couple sans ressource arrivé à Caen il y a peu. “C’est sympa”, note aussi Eric, 42 ans, qu’un divorce et la perte de son emploi ont plongé dans la pauvreté. Comme pour beaucoup, ce repas pris au restaurant social est souvent le seul de la journée. Coût de cette opération pour six mois : 140 000 €. Les associations espèrent pérenniser le dispositif durant toute l’année.
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