Représentants d'entreprises des secteurs de la restauration ou du bâtiment, principalement, les "manifestants" avaient placardé leurs annonces de recrutement sur des panneaux qu'ils montraient aux passants.
"Recherche depuis un an CDD et CDI. Un chef de rang, un serveur, un réceptionniste..." affirmait ainsi l'un des restaurateurs sur son affiche.
"La voie normale pour le recrutement, c'est-à-dire les petites annonces ou Pôle Emploi, ne fonctionne plus: on n'a pas de candidat", a expliqué à l'AFP Giovanni Capone, patron d'un restaurant situé près de Strasbourg, et qui a longtemps peiné à trouver les deux salariés supplémentaires dont il avait besoin. "Faute de recrutement, je suis obligé de refuser des clients!", se désole-t-il.
Lundi dernier, M. Capone a fait le "buzz" sur les réseaux sociaux en parcourant les rues de Strasbourg avec une pancarte proclamant "Nous ne faisons pas l'aumône, nous proposons un emploi".
"Je me suis dit: +si quelqu'un cherche du travail, je le trouverai peut-être dans la rue+. Après ça, j'ai reçu beaucoup de cv, et je suis enfin sur le point de recruter", résume-t-il.
"Il y a des corps de métier, ça fait six mois qu'ils cherchent quelqu'un, c'est un vrai problème dans l'artisanat. Mais à croire que c'est un problème de communication, car il semble bien que la main d'oeuvre existe malgré tout".
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