C'est un problème pour la soixantaine de bateaux titulaires d'une licence pour la pêcher, sur les gisements de l'est de la Manche et du Calvados : cet été, pour la seconde année consécutive, il n'y aura pas de moules de Barfleur. Cette spécialité, appréciée pour sa belle couleur et sa chair généreuse, souffre d'une mortalité précoce difficile à expliquer. Chez les restaurateurs et les poissonniers, certains recherchent donc une alternative.
La moule d'Utah Beach
Sur l'étal de Loïc Jean, poissonnier ambulant sur les marchés, pas encore de moules en cette mi-juin. Mais à partir du 1er juillet, il proposera de la moule d'élevage : celle des bouchots d'Utah Beach :
Loïc Jean
Une moule sauvage étrangère
Au Café du port, Sandrine Poupio privilégie les moules sauvages aux bouchots. L'inconvénient, c'est qu'elles arrivent de plus loin, la Hollande :
Sandrine Poupio
Pas de moules au menu
D'autres, comme Michel Briens, le chef de la Satrouille, préfèrent s'en passer. Il estime que la disparition des moules sauvage trouve une explication dans les pratiques de pêche ou d'agriculture :
Michel Briens
Les bonnes années, jusqu'à 60 000 tonnes de moules de Barfleur étaient vendues en saison.
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