Il suffit d’observer un bébé pour s'émerveiller
Rien n’est plus simple que de mesurer l’incroyable capacité d’émerveillement des humains. Il suffit d’observer un bébé âgé de quelques mois : tout le fascine, tout le captive. Tout l’enthousiasme. Son corps entier le dit, s’agite, il crie de joie ou de surprise à chaque découverte ou redécouverte. Il veut toucher, sentir, saisir, goûter l’insecte et la fleur, la barbe de son père et le jouet de sa soeur, le tissu des vêtements… Une trentaine d’années plus tard, le changement est saisissant : revêtu d’un costume-cravate ou d’un tailleur de circonstance, l’ex-bébé prend l’avion Strasbourg-Paris, tôt le matin, pour participer à une réunion importante. Émerveillée… « L’émerveillement est une faculté poétique qui se décide », assure le philosophe Bertrand Vergely. Il sait de quoi il parle : un jour qu’il venait de donner une conférence autour de la souffrance et de la mort, un ami lui a demandé : « Et la joie ? Et la vie ? » « Il avait raison. Je m’y suis mis immédiatement ! »
L’émerveillement est aussi un chemin spirituel
Petit Manuel d’émerveillement d’Érik Sablé L’émerveillement est aussi un chemin spirituel. L’auteur mêle ici réflexions personnelles et textes issus de différentes traditions : bouddhisme, soufisme, hassidisme… (Dervy, 2004).
Dans son ouvrage, Retour à l’émerveillement, Bertrand Vergely explique, en détail, comment l’enfant émerveillé que nous fûmes presque tous découvre peu à peu, en plus des fleurs, des insectes et des rais de lumière où danse la poussière, le conflit, le travail, la responsabilité.
Bertrand Vergely (piste 1)
Bertrand Vergely (piste 2)
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