Au Cambodge, 90 % des habitants éduqués, avaient été victimes du génocide par les khmers rouges. Le revenu mensuel moyen des familles n'est que de 100 dollars. Toutes les mains, y compris celles des enfants, y sont les bienvenues pour travailler et ramener un peu d'argent. C'est vrai pour les garçons, et davantage peut-être, pour les filles.
C'est dans ce contexte que l'association « Toutes à l'école », présidée par la journaliste Tina Kieffer, a créé en 2006 l'école d'Happy Chandara. D'abord une classe de CP. Puis l'année suivante : une classe de CM ... et ainsi de suite.
L'école éduque désormais 1082 filles, jusqu'au niveau « seconde ». Elle a également ouvert un centre de formation professionnelle.
Des cambodgiennes en stage linguistique en France
L'important est de permettre aux filles de choisir leur métier de demain, leur ouvrir l'esprit à elles qui bien souvent n'ont jamais quitté leur village.
Toutes affichent une indestructible volonté de « s'en sortir », et 'été prochain, 10 de ces filles viendront en stage linguistique en France. Elle passeront même un week-end au mont Saint Michel !
Barbara Bing, chargée de projet à Happy Chandara
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