Régis Capretti travaille seul dans un grand local de 210 m2, au sein de la zone artisanale de Bourguébus, au sud de Caen. Seul, mais avec des centaines d’outils et de matériaux de toutes formes autour de lui.
Au rythme de deux véhicules construits chaque année depuis huit ans, Régis Capretti s’est forgé une solide réputation auprès de la communauté gitane qui représente la plus grande partie de sa clientèle.
"Chez les gitans, les enfants qui se marient doivent acquérir un logement, et ce logement c’est la roulotte. D’une taille moyenne de quatre mètres de largeur et de neuf mètres de longueur, elle peut accueillir jusqu’à huit couchages. Je travaille aussi pour les particuliers qui désirent une roulotte sédentaire pour la transformer en chambre d’hôtes par exemple, mais c’est un micro-marché”.
“C’est presque un 4x4 !”
Régis Capretti est à la fois menuisier, ferrailleur, serrurier, tôlier... “Je dois pouvoir tout faire !” Inspiré d’un modèle d’après-guerre combinant la résistance de la tôle, “qui en fait une vraie boîte de conserve”, et le confort du bois, le véhicule demande à son créateur une minutie à toute épreuve. “La roulotte doit être légère, plutôt basse pour mieux résister au vent, et pouvoir pivoter sur 360°. Elle doit être maniable et se sortir de toutes les situations. C’est presque un 4x4 !”
D’un prix moyen de 15 000 €, chaque roulotte est unique par les options choisies par ses futurs propriétaires, ce qui en fait largement varier le prix. “Les demandes originales peuvent prendre beaucoup de temps. La construction d’une roulotte peut durer près d’un an dans certains cas...” Le paiement, lui, s’étale parfois sur plusieurs années.
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