"Si nous n'avions pas changé notre stratégie, est ce qu'on aurait gagné ?" Richard Hill
"Lors d'une tournée australienne en juin 1991, nous avons rencontré à deux reprises les Wallabis. Deux rencontres, deux lourdes défaites avec plus de trente points d'écart. Les Australiens étaient très forts en conquête, ils avaient un pack d'avants très puissants. En octobre de la même année, on rencontre les Wallabis à la finale de la coupe du monde. On était arrivé à ce stade de la compétition en ne jouant qu'avec les avants qui avaient énormément progressé."
"Avant la finale, on se demandait s'il ne fallait pas que l'on change notre style de jeu pour affronter cette équipe qui nous avait terrassé quelques mois auparavant. Je me souviens que les Australiens avaient fait de l'intimidation dans les médias en disant que leurs avants étaient meilleurs, et que si nous changions pas notre jeu, ils nous battraient."
"La veille du match on était encore indécis sur la stratégie à adopter. Finalement on a fait jouer nos trois-quarts qui n'avaient pas l'habitude de jouer ensemble, ils ont fait tomber beaucoup de ballons et on s'est incliné. On en parle encore aujourd'hui, si nous n'avions pas changé notre stratégie, est-ce qu'on aurait gagné? "
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