Depuis ce drame, des dispositions ont été prises. Une ligne de vie a notamment été installée le long du quai Vendeuvre. "Si quelqu’un tombe à l’eau, il peut s’en rapprocher en nageant", indique Jean-Louis Touzé, adjoint au maire en charge de la sécurité.
"Des échelles au bout des pontons vont aussi être installées dans une quinzaine de jours", ajoute l’élu. Mais des barrières, non. "Sur aucun port du monde, il n’y a de barrières. Par nature, un port ne peut pas être clos", souligne Jean-Michel Sévin, directeur général de Ports normands associés. "Si on met des barrières autour du bassin Saint-Pierre, il faudra aussi en mettre autour du canal, puis autour de l’Orne...", note Jean-Louis Touzé.
"Une échelle a aussi été installée dans l’axe du bar-tabac Le Baltot", rappelle Christophe Blanchet, patrons du French café, du Carré et du What’s, trois établissements autour du port. "Mes agents de sécurité ou moi, nous repêchons deux à trois personnes par an. En été, il y a un afflux de personnes avec leurs propres consommations", souligne t-il.
Christophe Blanchet s’est par ailleurs équipé d’une bouée, d’une corde, d’un gilet de sauvetage et d’une couverture de survie. "Il y en a pour 150 ¤. Nous avons demandé une aide financière à la mairie pour équiper les établissements. Elle n’y est pas hostile".
Une rencontre à ce sujet est d’ailleurs prévue à l’Hôtel de ville le 17 mars.
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