Son quotidien ? Retrouver, sur demande, majoritairement des notaires, des héritiers au profit de qui une succession est ouverte. Sans que ces derniers ne soient au courant ! "Il y a à peu près 520 000 personnes qui décèdent chaque année en France. Pour 10 000 d'entre elles, on ne connaît pas les ayant-droits", explique l'expert. Isolés par la vie, fâchés avec ses proches, sans enfant…Aucune situation ne ressemble à une autre. Et à chaque fois, armé de patience, le spécialiste tire sur les fils de la généalogie jusqu'à se retrouver au cœur d'histoires parfois très personnelles.
De 600€ par mois à 2 millions d'euros !
Archives locales, documents fiscaux, fichiers de recensement… "Notre fichier concentre plus d'un milliard de données. Et il n'est pas rare que nous soyons amenés à révéler des secrets de famille. Il y a parfois des héritages qui n'ont rien de patrimonial", concède le généalogiste successoral. Des recherches compliquées par l'allongement de la durée de vie, les recompositions familiales ou encore la mobilité des personnes
Heureusement, certains dossiers sont aussi tout simplement heureux. "Il y a des personnes qui ont eu des vies difficiles et qui du jour au lendemain, sans avoir joué au Loto, vont se retrouver investies d'un héritage qui va leur permettre de changer leur quotidien". Damien Gérard a par exemple en mémoire le cas de ce plombier, parti profiter de sa maigre retraite de 600 euros par mois à Madagascar. Il était en réalité seul ayant-droit d'un patrimoine estimé à plus de deux millions d'euros !
Mais attention, en France, il n'est possible d'hériter que jusqu'au sixième degré. Au-delà, c'est l'État qui a vocation à recevoir la totalité des biens. Notez enfin qu'une succession peut être revendiquée dans un délai de 10 ans, maximum.
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