Une Seine-Maritime en équilibre instable. C’est l’image qui s’impose après ce 1er tour des élections départementales. D’un côté, la Métropole penche à gauche, puisque 12 cantons sur 16 ont vu un candidat de gauche arriver en tête. De l’autre côté, le reste du territoire seinomarin a un fort tropisme droitier. 17 cantons sur 19 sont revenus à un candidat de l’UMP-UDI ou du Front National.
Sur le territoire métropolitain, la gauche, bien qu’en tête dimanche dernier, est en vrai danger, notamment à Darnétal ou à Notre-Dame-de-Bondeville, où tout va se jouer lors d’une triangulaire. D’autres secteurs sont déjà perdus (Bois-Guillaume) ou en passe de l’être (Mont-Saint-Aignan). Heureusement pour elle, la gauche peut compter sur des cantons presque acquis, comme à Elbeuf, Grand-Quevilly, Saint-Étienne-du-Rouvray ou Canteleu.
Hors Métropole, la gauche risque plus gros encore. Le Havre penche largement à droite (la gauche étant soit absente du 2nd tour, soit largement distancée). Seuls le Havre 3, où le Front de Gauche est en tête, et le Havre 2, où le FN la devance légèrement, semblent pouvoir lui revenir.
Dans d’autres cantons, l’élection est quasiment acquise à la droite, comme à Dieppe 2 (où la députée socialiste S.Hurel a été éliminée), Neufchâtel-en-Bray ou Gournay-en-Bray, secteurs où la gauche est déjà éliminée.
Le FN, lui, ne semble pas en mesure de faire élire un des siens. Le parti misera tout sur les cantons où il est arrivé en tête, à Dieppe 2, Eu, Bolbec, Le Havre 2 et 4.
Reste deux incertitudes : le niveau de l’abstention et les reports des voix (entre ni-ni et Front Républicain) qui pourraient changer la donne.
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