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Lisle-sur-Tarn (France) (AFP). Sivens: les pro-barrage mettent la pression sur les zadistes

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Lisle-sur-Tarn (France) (AFP). Sivens: les pro-barrage mettent la pression sur les zadistes
Des agriculteurs rassemblés devant un des accès du site du projet de barrage controversé de Sivens à Lisle-sur-Tarn, dans le Tarn, le 2 mars 2015 - AFP
Les agriculteurs favorables au projet de retenue d'eau de Sivens (Tarn) ont accentué lundi le blocus du site occupé par les zadistes, à cinq jours de l'examen par le Conseil général du Tarn des options alternatives au projet initial enterré. "Il y a un sentiment d'exaspération, nous voulons mettre la pression sur l?État pour qu'il dégage le site et mette fin à cette zone de non-droit", a martelé sur place Roland Legrand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. Une centaine d'agriculteurs de ce département et du Tarn-et-Garonne voisin, épaulés par les adhérents de la FDSEA de l'Aveyron, ont entamé lundi matin le blocage des deux accès du site et se relayeront "toute la semaine", a-t-il promis. Les zadistes, eux, s'estiment "victimes de séquestration". Ils appellent à un rassemblement mercredi dans la ville de Gaillac, principale ville de la zone à une vingtaine de kilomètres de là, en vue "d'un convoi alimentaire" vers la Zad. Ils souhaitent aussi un rassemblement vendredi à Albi devant le Conseil général du Tarn, qui doit se réunir pour arbitrer entre deux solutions privilégiées par les experts - une version allégée du barrage, située 330 m en amont, ou trois retenues latérales plus petites. La tension est remontée d'un cran ce weekend entre les deux camps autour d'une barricade installée par les zadistes au carrefour de la D999, en pleine campagne. Elle a été détruite et reconstruite trois fois avant d'être détruite dimanche matin et "un ou deux coups de poing ont été échangés samedi", selon la gendarmerie. Pour éviter tout nouveau risque de confrontation, quelques centaines de gendarmes ont une nouvelle fois mis en place un dispositif séparant les agriculteurs des militants écologistes présents sur le site depuis octobre 2013. Aucun incident n'était à déplorer lundi en début d'après-midi. Agriculteurs pro-barrage et zadistes campent sur leur position: les premiers réclament l'évacuation immédiate des occupants du site -conformément à des décisions de justice prises en février- et les militants écologistes ont affirmé à la presse qu'ils "ne partiraient pas avant l'abandon total du projet". - Une question de société - "C'est un sujet de société avant d'être un sujet agricole", a indiqué à l'AFP le président de la FDSEA de l'Aveyron Dominique Faye, présent sur le site. "On n'en peut plus de voir ces anti-tout bloquer tous les projets", a-t-il ajouté. Depuis que le projet initial a été écarté à la mi-janvier par la ministre de l?Écologie Ségolène Royal, aucune des options alternatives proposées ne satisfait les deux parties. "S'il semble acté que le projet initial est abandonné, il n'en reste pas moins que les deux scénarios alternatifs proposés restent inacceptables", jugent sur leur site internet les zadistes du collectif "Tant qu'il y aura des bouilles". Pour eux, "ces deux projets surévaluent les besoins en eaux, continuent de servir les intérêts des pouvoirs locaux et restent dans une logique de destruction". Les agriculteurs pro-barrage estiment à l'inverse que "rien n'est exclu vendredi, le projet initial étant simplement suspendu", en dépit des déclarations de Mme Royal. Celle-ci avait estimé le 16 janvier que "la réalisation du projet initial n?était plus d'actualité". La décision de suspendre le projet avait été prise après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse sur le site à la suite du jet par les gendarmes d'une grenade offensive, le 26 octobre. Pierre Vincens, un agriculteur voisin venu soutenir les pro-barrage, estime les besoins à "au moins 650.000 mètres cubes d'eau pour faire vivre 80 petites exploitations". "Il est indispensable de construire un barrage sur le site initial et d'avoir la possibilité de l'agrandir en fonction des besoins futurs en eau", a-t-il précisé. Mme Royal avait indiqué que l'expulsion des opposants au projet n'interviendrait pas avant que le Conseil général décide du devenir du projet de retenue d'eau, un délai ensuite confirmé par le préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme.
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