Objectif : septembre 2015. La date est celle qu'a retenu Georges Viana pour lancer une bonne fois pour toutes la production de la biscuiterie. Quinze anciens salariés seraient repris. Mais ça n'est pas tout, car l'entrepreneur voit loin : d'ici 5 ans, "si tout se passe comme prévu", l'entreprise pourrait compter 45 salariés et fournir plus de 700 tonnes de madeleines.
Il reste encore beaucoup à faire, mais le calendrier est court : ce mercredi 4 mars doit être lancée une nouvelle campagne de financement participatif. "Il s'agit davantage d'un investissement participatif", précise Georges Viana, "car chacun pourra ainsi devenir actionnaire de la biscuiterie Jeannette." Droit d'entrée : 300 euros minimum. En un mois, l'entrepreneur espère engranger au moins 300 000 euros, qui s'ajouteront aux 340 000 euros qu'il souhaite emprunter aux banques. De quoi boucler son plan de financement de 1,1 million d'euros.
Puis arrivera juin, date limite pour trouver un local. Sur ce dossier, pas d'avancées significatives. "On reste confiants. Ce serait un désastre si on ne trouvait pas un site dans la région". Le site "idéal", trouvé à Colombelles, est trop grand pour le projet de Georges Viana, qui propose de le compartimenter pour cohabiter avec d'autres entreprises. Seulement le site aurait déjà trouver un éventuel acheteur. Deux autres emplacements de 900 et 600 m2 sont aussi envisagés. Le premier ne serait pas disponible avant juin, le deuxième en avril.
Une nouvelle forme pour les madeleines Jeannette"
D'ici là, Georges Viana comptera sur ses nombreux alliés pour préciser son positionnement. En quelques mois, plusieurs partenariats ont été noués dans des domaines très divers : le pâtissier Meilleur ouvrier de France Philippe Parc a par exemple annoncé apporter bénévolement son aide pour apporter son expérience culinaire. Il entend améliorer les recettes historiques de Jeannette, et réaliser des créations exclusivement distribuées par la marque. "Il nous faudra donner une nouvelle forme aux madeleines Jeannette, pour pouvoir l'identifier au premier coup d'œil", a expliqué le champion des desserts.
D'autres rapprochements ont été effectués, notamment avec les étudiants de communication de l'IUT de Caen et du Havre, comme de l'Institut supérieur professionnel de Normandie, qui apportent un soutien en matière de communication et de marketing. L'Institut polytechnique Lasalle de Beauvais apportera son concours dans les domaines de l'alimentaire et de la santé, pour améliorer notamment la date limite d'utilisation des madeleines.
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