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Paris (AFP). Athènes, en tournée européenne, cherche des soutiens pour renégocier sa dette

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Paris (AFP). Athènes, en tournée européenne, cherche des soutiens pour renégocier sa dette
Le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem (g) et le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis (d), le 30 janvier 2015 à Athènes - AFP
Le nouveau gouvernement grec entame dimanche à Paris une tournée européenne afin d'engranger des soutiens dans sa croisade pour alléger le fardeau de sa dette, armé d'un discours plus policé pour tenter de rassurer ses créanciers. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis doit rencontrer son homologue français Michel Sapin aux alentours de 16H00 GMT à Paris. Les deux hommes doivent ensuite lire une déclaration commune vers 17H30 GMT. Outre M. Sapin, M. Varoufakis doit rencontrer également dimanche le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron, avant de se rendre à Londres où il s'entretiendra lundi avec son homologue britannique George Osborne et des représentants des milieux d'affaires de la City. Mardi, il sera à Rome pour voir son homologue Pier Carlo Padoan. Depuis la victoire électorale du parti Syriza dimanche dernier, le nouveau gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras tient ses partenaires européens en haleine sur la question du remboursement de la dette grecque, et, après des premiers échanges tendus, Athènes a mis samedi de l'eau dans son vin. "Personne ne veut de conflit et nous n'avons jamais eu l'intention d'agir de manière unilatérale concernant notre dette", a ainsi déclaré M. Tsipras. Au cours de ses rencontres, M. Varoufakis aura une "approche technique du dossier", avec des "arguments rigoureux et chiffrés" pour "obtenir des soutiens", selon son entourage. Vendredi, le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem s'était rendu à Athènes et les échanges avec M. Varoufakis devant la presse ont été glacials, le ministre néerlandais mettant en garde contre le non-respect des accords passés par la Grèce, qui ploie sous une dette supérieure à 300 milliards d'euros, représentant plus de 170% de son PIB. Syriza, la formation de M. Tsipras, a remporté sa victoire grâce à la promesse de remettre en cause les politiques d'austérité imposées par les créanciers de la Grèce en échange de leurs largesses. Tout l'enjeu est maintenant de déterminer quelle est la marge réelle de négociation pour Athènes. La Grèce peut-elle obtenir davantage de temps pour rembourser, des échéances plus légères, ou carrément effacer une partie de son ardoise ? Autre question essentielle: combien de temps peut durer la négociation, alors que le pays semble être financièrement aux abois. M. Varoufakis aura aussi pour mission de clarifier la position d'Athènes sur les aspects techniques de la négociation. Actuellement, les créanciers de la Grèce sont représenté par la "Troïka", attelage réunissant le FMI, la Commission européenne et la BCE. Or, le gouvernement grec ne veut plus négocier avec cette troïka, devenue un emblème de l'intransigeance des créanciers, et semble préférer négocier directement avec les créanciers. - "Trait d'union" - Samedi, la chancelière allemande Angela Merkel est montée au créneau pour écarter toute idée d'effacement pur et simple de la dette, largement détenue par les Etats européens. "Il y a déjà eu un renoncement volontaire des créanciers privés, les banques ont déjà renoncé à des milliards de créances sur la Grèce", a justifié la dirigeante dans un entretien au Hamburger Abendblatt. "Je ne vois pas de nouvel effacement de la dette" (qui devrait cette fois être consentie par les créanciers publics), a ajouté Mme Merkel. M. Sapin, qui campe la France sur une position ouverte au dialogue mais qui exclut un effacement, a déclaré qu'il espérait être un "trait d'union" entre la Grèce et la puissante Allemagne. Avec leurs gouvernements de gauche, la France et l'Italie semblent être les deux pays sur lesquels misent le plus les Grecs pour les soutenir, puisque M. Tsipras, après un passage à Chypre lundi, sera mardi à Rome et mercredi à Paris. Dans la partie de poker qui débute, le gouvernement grec sentira derrière lui la foule des manifestants du parti de gauche radicale "Podemos", pendant espagnol de Syriza, qui étaient au moins 100.000 samedi dans les rues de Madrid pour dire leur volonté de changer les règles du jeu européen.
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