Les deux époux géraient la librairie rouennaise Les chemins d’Anatole, connue pour proposer des livres de voyages et de randonnées. À quelques rues de là, la librairie Polis a également fermé ses portes à la fin de l’année 2014. Le milieu du livre aurait-il subi une malédiction ou ces fermetures successives ne seraient-elles qu’une simple coïncidence ?
+20% sur un an
Pour Martin Butruille, associé à son épouse dans la librairie et désormais jeune retraité, les multiples fermetures ne sont qu’une coïncidence. «Je ne veux pas faire d’amalgame, Les chemins d’Anatole comme la librairie Polis étaient sur de tout petits créneaux. Je pense qu’il s’agit plutôt d’une coïncidence».
Il y a deux ans, les époux Butruille avait créé Les chemins d’Anatole afin de permettre au créneau randonnée d’être exploité à Rouen, mais aussi dans l’objectif de créer un emploi à court terme, lorsqu’ils seraient partis en retraite et auraient cédé leur pas de porte. Si la progression avait néanmoins été importante sur la deuxième année avec +20%, «le chiffre d’affaires n’était pas suffisant pour se permettre de prendre un salarié, ne serait-ce qu’à mi-temps», regrette Martin Butruille.
Ils ferment donc leur librairie le cœur gros, mais les anciens libraires n’en retiennent aucune amertume. «La librairie Colbert reprend notre activité en montant un rayon randonnées». Une histoire qui se termine bien.
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