A l'époque, un homme de 33 ans prend l'habitude de voir un collègue de travail, intérimaire, qu'il souhaite aider à se stabiliser. Ils deviennent presque familiers, les apéritifs se multiplient et se prolongent à Ifs. Le trentenaire se retrouve très souvent dans la maison de son "ami" qui a deux filles de 14 et 7 ans.
Le 18 août, à l'occassion d'un enième apéritif, l'homme envoie plusieurs SMS à connotation sexuelle à l'aîné. La jeune fille, lassée, monte dans sa chambre jouer à la console.
L'homme monte à son tour à l'étage et entre dans sa chambre. "Je n'ai pas crié, je pensais bien qu'il était alcoolisé. D'ailleurs, il s'est arrêté dès qu'il a entendu ma soeur monter. Lorsqu'elle est entrée dans ma chambre, il l'a croisée, et est reparti sans rien dire", témoignage la jeune fille à la justice. Ce soir-là, la soirée a continué, comme si de rien n'était.
Plus de huit mois après les faits, l'adolescente se confie à sa mère, qui dépose plainte. L'homme nie les faits. La défense relève des incohérences dans les dépositions de l'aînée et des points de chronologie qui divergent. Elle insiste, entre autre, sur le fait qu'il est curieux qu'une fillette de 7 ans se souvienne précisément du jour où elle a croisé l'ami de la famille, alors qu'il venait très souvent chez elles.
Le prévenu estime lui que ses anciens "ont vu là un moyen de gagner de l'argent". Le prévenu a été relaxé.
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