Ils sont environ 200 et leurs slogans sont accusateurs : "la police suicide, la police assassine" est notamment répété en boucle par le cortège de manifestants.
Le début de la manifestation, qui a commencé place du Vieux-Marché, était bon enfant, avec quelques familles et leurs enfants présentes dans les rangs des manifestants. Une minute d'applaudissements a été observée en la mémoire de Rémi Fraisse. C'est là qu'est intervenue la première tension : un petit groupe s'est désolidarisé de la manifestation, s'opposant à la récupération politique de la mort de Rémi Fraisse. Il n'a pas été écouté.
Si aucun dégât matériel n'est à constater pour le moment, les manifestants, masques blancs sur le visage, semblent s'échauffer depuis quelques minutes. Des pétards assourdissants retentissent dans les rues. Des vitrines de commerçants et des murs sont régulièrement tagués à la bombe par les manifestants.
Un dispositif de police important a été mis en place pour empêcher les débordements.
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