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Macron devant le Congrès pour fixer le cap de son quinquennat

C'est le grand discours programmatique de son mandat : Emmanuel Macron monte lundi à la tribune du Congrès, dans le cadre fastueux du château de Versailles, pour fixer les "priorités" de son quinquennat à la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre, ainsi devancé.

Macron devant le Congrès pour fixer le cap de son quinquennat
Le président français Emmanuel Macron à Bamako, au Mali, le 2 juillet 2017 - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT [AFP]

Attendu à 15H00, le chef de l'Etat s'adressera pendant près d'une heure aux deux chambres du Parlement réunies, "l'occasion de livrer sa vision du mandat qui s'ouvre, d'évoquer son action, les défis qu'il entend relever mais aussi sa lecture des institutions", explique-t-on à l'Elysée.

Cette adresse solennelle aux parlementaires et, à travers eux, aux Français a vocation à devenir un "rituel" annuel, "conformément à un engagement de campagne", ajoute l'entourage du président. A l'issue, Emmanuel Macron quittera l'hémicycle pour faire place à un débat sans vote.

Selon le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, il s'agira d'une sorte de "discours sur l'état de l'Union" comme celui prononcé chaque année par le président américain. Au chef de l'Etat, "les grandes orientations", au Premier ministre, leur "mise en oeuvre", a-t-il résumé.

Première expression à large spectre d'un mandat entamé depuis un mois et demi, l'événement sera suivi avec d'autant plus d'attention qu'Emmanuel Macron a déjà fait savoir qu'il ne se prêterait pas à la traditionnelle interview du 14 juillet.

"Sylvain Fort, la plume du président, est à la manoeuvre pour l'écriture" de ce discours mais le chef de l'Etat y travaillera "jusqu'au dernier moment", précise-t-on encore.

'Pouvoir sans partage'

Sur le fond, l'Elysée ménageait encore le suspense dimanche soir.

"Comme il ne s'agit pas d'une déclaration de politique générale, le coeur de son discours ne peut pas être la réforme du travail", a tout juste glissé l'entourage du président.

L'évolution des institutions pourrait en revanche représenter un "élément important" du propos présidentiel.

Le choix d'une allocution devant le Congrès continuait cependant de faire polémique dimanche. Chef de file des députés LR, Christian Jacob a encore mis en garde contre un "pouvoir sans partage", estimant que ce discours allait "forcément écraser l'intervention du Premier ministre" prévue le lendemain.

Il s'agit d'une "humiliation totale", a renchéri le député LR Eric Ciotti.

Les 577 députés et 348 sénateurs ont été conviés à Versailles où ils seront classés par ordre alphabétique dans l'hémicycle. Mais certains sièges resteront vacants, ceux des députés du groupe La France insoumise (LFI) et des parlementaires communistes qui ont décidé de boycotter l'événement.

Emmanuel Macron a "franchi un seuil dans la dimension pharaonique de la monarchie présidentielle" en ravalant son Premier ministre au rang de "collaborateur", a tonné Jean-Luc Mélenchon, président du groupe LFI.

Deux députés UDI, Jean-Christophe Lagarde et Philippe Vigier, avaient pris les devants, le premier critiquant un chef de l'Etat qui "passe son temps à faire à la fois le travail de président de la République et de Premier ministre".

Réplique de l'Elysée: Emmanuel Macron se livrera lundi à "un très bel exercice de vitalité démocratique et il est évidemment regrettable que tous n'y participent pas même si chacun fait ses choix en son âme et conscience"

Ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré a jugé pour sa part qu'il n'y avait "rien de nouveau" sous la Ve République avec cette initiative.

La révision constitutionnelle de 2008 permet au président de s'exprimer devant le Congrès. Mais auparavant, il pouvait déjà faire lire un message par le Premier ministre, possibilité dont avaient usé le général de Gaulle, Georges Pompidou ou François Mitterrand.

"Je me réjouis, dans le concert de vierges effarouchées, que le président de la République utilise pleinement cette disposition de la Constitution que nous avions fait adopter non sans mal", s'est félicité l'ancien ministre PS Jack Lang.

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