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Législatives: le FN inquiet de ne pas obtenir de groupe à l'Assemblée

Après une campagne des législatives sans direction face à la déferlante Macron, le FN n'est même plus sûr d'obtenir un groupe à l'Assemblée nationale, un affaiblissement supplémentaire après le second tour raté de la présidentielle qui aviverait encore les tensions avant la grande explication interne.

Législatives: le FN inquiet de ne pas obtenir de groupe à l'Assemblée
La présidente du FN Marine Le Pen en campagne à Calais, le 8 juin 2017 - PHILIPPE HUGUEN [AFP]

Marine Le Pen, en meeting jeudi soir à Calais, a pris les devants en soutenant la candidature de son proche conseiller et beau-frère Philippe Olivier: si le FN et ses 10,6 millions de voix au second tour de la présidentielle butait sur le seuil de 15 députés nécessaire pour obtenir un groupe parlementaire, ça ne serait "pas le problème du FN mais de la démocratie dans notre pays".

Obtenir un groupe, autrefois un minimum, est désormais l'objectif du parti qui se présente comme la "seule opposition" à Emmanuel Macron. Ne pas l'obtenir serait "un échec", reconnaît un dirigeant.

De source frontiste, Marine Le Pen, Bruno Bilde et Philippe Olivier dans le Pas-de-Calais, Sébastien Chenu et Ludovic de Danne dans le Nord, Paul-Henry Hansen-Catta, François de Voyer et Damien Philippot dans l'Aisne, Jean-Lin Lacapelle et Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, Hervé de Lépineau dans le Vaucluse ou Jérôme Rivière dans le Var devraient faire leur entrée à l'Assemblée nationale.

Mais que 2016 paraît loin, lorsque Marine Le Pen s'imaginait, en cas d'accession à l'Elysée, une majorité au Palais Bourbon, ou qu'un ténor misait sur "200 députés" FN en cas de défaite...

"Tout le monde en a marre. Il est temps que la campagne s'achève", confie un responsable frontiste: dans cette courte campagne, le FN n'a pas "imprimé" sur le fond.

En cause, au-delà de la révélation de propos passés anti-islam, homophobes ou racistes de certains candidats, la mauvaise dynamique enclenchée avec le second tour de la présidentielle raté: retrait temporaire du FN de Marion Maréchal-Le Pen, retour à l'isolement d'un Nicolas Dupont-Aignan très affaibli et divisions internes sur la place de l'euro dans le programme.

Grande explication interne

Très vite après les législatives débutera la grande explication interne avec, comme l'indiquait L'Opinion, un bureau politique le 20 juin, prévu la semaine dernière mais officiellement repoussé pour cause de campagne.

Dans la transformation interne du parti, qui pourrait aboutir lors d'un congrès fin 2017 début 2018 à un nouveau nom pour le parti cofondé en 1972 par son père, "Marine Le Pen sera-t-elle au-dessus de la mêlée ? Est-ce qu'elle participera au débat ?", se demande un dirigeant.

Surtout, laissera-t-elle la possibilité d'écarter la sortie de l'euro du programme, ce que beaucoup espèrent, ou veut-elle juste ripoliner une nouvelle fois le discours FN sur cette sortie ?

Wallerand de Saint Just, trésorier du FN, ne "la voit pas abandonner" la sortie de l'euro "qu'elle a théorisé depuis toutes ces années. Ca rendrait bancal tout notre programme économique", explique-t-il à l'AFP.

Damien Philippot, frère de Florian, souligne aussi que Marine Le Pen doit "toute la croissance électorale du FN" à cette ligne-là "qu'elle a définie depuis 2006".

Les partisans de Marion Maréchal-Le Pen, le secrétaire général Nicolas Bay ou le député Gilbert Collard espèrent pourtant profiter du prochain congrès pour remiser cette proposition clivante et se lancer à la conquête de l'électorat de droite.

La future ex-députée du Vaucluse voit "des choses à faire" avec l'aile droite de LR, notamment Laurent Wauquiez, mais Damien Philippot "ne croit pas une seconde" à une telle stratégie: "Je ne vois pas ce qu'on a en commun avec des gens de LR fédéralistes", tranche-t-il.

Autre enjeu du débat interne, la place de Florian Philippot, qui a agacé Marine Le Pen en lançant son association "Les Patriotes" en pleine campagne des législatives.

Il a menacé de quitter le FN si le congrès aboutissait à ne plus vouloir sortir de l'euro, donnant du relief à des propos de l'été dernier rapportés à l'AFP : "En 2017, le FN, je vais voir comment ça tourne. Je vais pas forcément y rester des années".

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