"Je vois un visage et je me dis que le mec est déterminé, que si le collègue ne réagit pas, je vais y laisser ma vie, ou j'aurais été encore à l'hôpital actuellement", a dit le policier de 22 ans au lendemain de l'attaque.
Mardi, des policiers renseignaient un touriste sur le parvis de la cathédrale, au coeur de Paris, et s'apprêtaient à reprendre leur patrouille lorsqu'un homme "sort d'un groupe de personnes", a expliqué le policier. "La collègue me crie +attention!+ et je prends un coup de marteau derrière la tête qui fait que je me jette au sol" et l'autre collègue présent "ouvre le feu pour empêcher le deuxième coup d'arriver".
"Je me suis dit: +Ça y est, s'il arrive à me porter le deuxième coup au visage, je ne vais pas me relever+", a-t-il poursuivi.
"Au moment où il porte le coup et qu'il se met à crier +c'est pour la Syrie, c'est pour la Syrie+, j'ai réalisé que ce n'était pas un fou, c'était quelqu'un qui avait préparé son attaque pour nous avoir", a-t-il ajouté.
L'assaillant, Farid I., étudiant algérien de 40 ans ayant prêté allégeance à l'organisation jihadiste État islamique (EI), a été blessé à la jambe et transporté à l'hôpital. Sa garde à vue y a débuté mercredi matin.
Sorti de l'hôpital mardi soir, le policier a estimé s'en "sortir plutôt bien". "J'ai eu un léger malaise, j'ai été sonné par le coup et après avoir été examiné par le médecin, c'était une bosse et un petit trauma crânien, rien de méchant", a-t-il assuré, se sentant "apte à repartir et reprendre (son) travail rapidement".
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