Elle a souhaité que "les policiers de proximité qui seront recrutés puissent verbaliser immédiatement les auteurs d'agressions sexistes comme de discriminations", et que "toutes les politiques d'urbanisme comportent un volet concret de prévention des violences sexuelles et sexistes".
Alors qu'une pétition a été lancée pour dénoncer un harcèlement de rue à l'encontre des femmes dans le quartier Pajol, situé dans le 18e arrondissement de Paris, Mme Schiappa a rencontré lundi Alma Guirao, habitante de cet arrondissement et créatrice de Handsaway, une application recensant les agressions sexistes dans la rue et les transports.
Elle recevra avant la fin de la semaine les collectifs Paye ta schnek et Stop harcèlement de rue, qui ont multiplié les initiatives ces derniers mois pour dénoncer sexisme et harcèlement.
Son objectif est "de les réunir au sein d'une cellule chargée du suivi des données et types de situations, permettant ainsi une analyse de fond, décorrélée du temps médiatique", ajoute le communiqué.
La secrétaire d'Etat a souligné avoir pris contact également avec des institutions menant "de longue date" un travail sur ce sujet, tel le centre Hubertine Auclert.
Suite à un article du Parisien, la ville de Paris et la préfecture de police avaient reconnu vendredi "un sentiment d'insécurité" pour les femmes dans le quartier Pajol, affirmant y avoir déployé "un dispositif dédié" pour remédier à ce "harcèlement de rue".
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