En ce moment : Dance Alone (feat Kylie Minogue) (PI) - SIA Ecouter la radio

En ce moment
abonnement

Paris (AFP). Le PDG d'Alstom ne voit "pas d'issue structurelle" pour le site de Belfort

Le constructeur ferroviaire Alstom ne voit "pas d'issue structurelle" pour son site de Belfort, en raison d'une pénurie de commandes publiques, a expliqué mardi Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe, auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale.

Paris (AFP). Le PDG d'Alstom ne voit "pas d'issue structurelle" pour le site de Belfort
Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, le 30 mai 2016 au siège du groupe à Saint-Ouen, au nord de Paris - AFP/Archives

"Je ne sais pas aujourd'hui quelle sera la nature du plan qui sera mis en oeuvre par le gouvernement dans les jours qui viennent", a déclaré M. Poupart-Lafarge aux députés.

Mais du coté d'Alstom, "nous ne voyons pas d'issue structurelle " pour la production de trains sur ce site, a-t-il ajouté.

"Nous ne sommes pas en train de négocier avec l'État", a affirmé le patron du constructeur ferroviaire, en réponse aux accusations de "machiavélisme" et de "chantage" à l'emploi dont il a estimé être la cible.

Pour l'heure, l'État étudie, avec la direction du groupe, des solutions pour "rendre le site de Belfort pérenne", a-t-il expliqué.

Selon le groupe, la baisse d'activité du fret ferroviaire en France et "le niveau historiquement bas" des commandes de TGV affectent plus durement l'usine de Belfort que ses autres sites de production en France.

Ainsi, seulement une vingtaine de locomotives et motrices de TGV sortiront de l'usine franc-comtoise cette année, contre 140 en 2008.

Henri Poupart-Lafarge a écarté la possibilité d'obliger la SNCF ou la RATP à passer de nouvelles commandes afin de relancer durablement l'activité.

"J'ai trop conscience de la difficulté du transport ferroviaire en France, pour aller forcer des commandes de trains qui iraient rouiller dans des placards", a-t-il indiqué.

Si Alstom a pu maintenir une activité industrielle à Belfort depuis dix ans, c'est "grâce aux efforts du groupe pour promouvoir l'exportation", a-t-il affirmé.

Néanmoins, ces performances ne permettent pas toujours de maintenir les rythmes de production dans les usines françaises.

"Les clients demandent de la localisation sur place", tandis que les grosses commandes en provenance du Kazakhstan, d'Azerbaïdjan, de Russie ou d'Inde ne permettent de produire que "quelques locomotives" à Belfort, a justifié M. Poupart-Lafarge.

Loin de remettre en cause le projet d'arrêt de la production de trains de l'usine de Belfort, le PDG souligne au contraire qu'il permettrait de renforcer d'autres sites qui connaissent également des "baisses de charge", en particulier Reichshoffen en Alsace vers laquelle l'activité belfortaine doit être transférée.

"Il y a cette absence de perspective à Belfort, regardons à consolider Reichshoffen en lui donnant des perspectives multiples", a-t-il avancé.

Avec 12 sites de production "dans toute la France", il a regretté une trop grande "dispersion" du groupe en France qui pousse à une spécialisation de chaque site "difficile a gérer", surtout en période de baisse de l'activité.

Interrogé sur l'hypothèse d'une reprise de certains salariés par General Electric, qui a racheté fin 2015 la branche énergie d'Alstom, y compris un site à Belfort, M. Poupart-Lafarge a assuré qu'il n'y avait "pas de discussion" à ce stade.

Le dirigeant a également démenti tout rapprochement avec la branche transport de Thales, rappelant que "leur activité de signalisation n'est pas en vente", contrairement à ce que l'ancien ministre de l'Industrie, Arnaud Montebourg, a avancé lundi dans une lettre à l'actuel ministre de l'Economie, Michel Sapin.

Le patron d'Alstom était auditionné par les députés alors que plusieurs centaines de salariés de l'usine Alstom de Belfort mais aussi d'autres sites du constructeur ferroviaire ont manifesté ce mardi devant le siège du groupe à Saint-Ouen pour dire "non à la fermeture" du site franc-comtois.

Newsletter
Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Lire les journaux
Petites Annonces
Immobilier
Gîte
Gîte Sainte-Mère-Eglise (50480) 67€ Découvrir
Bretagne, 22 - Plestin-les-Grèves St-Efflam, loue face à la
Bretagne, 22 - Plestin-les-Grèves St-Efflam, loue face à la Plestin-les-Grèves (22310) 0€ Découvrir
Garage / Box / Garde-meuble
Garage / Box / Garde-meuble Agnac (47800) 60€ Découvrir
STUDIO T1 POUR CURE
STUDIO T1 POUR CURE Bagnoles de l'Orne Normandie (61140) 555€ Découvrir
Automobile
Renault Megane
Renault Megane Coutances (50200) 2 000€ Découvrir
Vends Mercedes Classe A
Vends Mercedes Classe A Argences (14370) 29 000€ Découvrir
Tiguan
Tiguan Hérouville-Saint-Clair (14200) 9 900€ Découvrir
Urgent, vends Peugeot 407
Urgent, vends Peugeot 407 Saint-Aubin-du-Cormier (35140) 1 300€ Découvrir
Bonnes affaires
Machine à coudre Singer
Machine à coudre Singer Saint-Etienne-du-Rouvray (76800) 75€ Découvrir
Billard Charles X
Billard Charles X Saint-Contest (14280) 2 500€ Découvrir
Trois volets battants en pvc couleur bois
Trois volets battants en pvc couleur bois Bénouville (14970) 0€ Découvrir
réfrigérateur congélateur
réfrigérateur congélateur Rouen (76000) 180€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
La météo avec Tendance Ouest
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'horoscope de Tendance Ouest
Les jeux de Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
Films et horaires dans vos cinémas en Normandie
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Les replays de Tendance Ouest
Paris (AFP). Le PDG d'Alstom ne voit "pas d'issue structurelle" pour le site de Belfort