Une femme âgée de 55 ans devient locataire d'un logement appartenant à la mairie de Campigny, village près de Bayeux (Calvados). Celui-ci est situé au-dessus de la salle des fêtes qui, chaque week-end est mise à la disposition d'associations ou louée à des tiers pour des manifestations festives. Ce qui déplaît au plus haut point à la locataire.
Durant huit mois, elle fera part, à sa façon, de son mécontentement, se rendant coupable de dégradations diverses et de « plaisanteries » nuisibles (elle arrache régulièrement les fusibles du local).
La pression monte
Le dimanche 29 juin 2014, à 1h45, le maire à bout de patience lui réclame réparation. La pression monte et il se retrouve copieusement insulté. La femme ajoute qu'elle préfère « passer » en correctionnel plutôt que de lui verser un centime. En correctionnelle, elle n'y est pas « passée » à proprement parler, puisqu'elle était absente à l'audience du mercredi 7 septembre 2016 au tribunal de grande instance de Caen, qui la jugeait pour outrage à personne chargée d'une mission de service public.
Logement occupé vingt ans sans problèmes
Le maire explique à la barre que ce logement a été loué auparavant durant vingt ans, sans le moindre problème. Il estime à 2 000 euros le montant des travaux occasionnés et à 950 euros de manque à gagner sur la location du local. Au final, elle écope de 500 euros d'amende et de 1 000 euros de dommages et intérêts.
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Chez les gens bien les salles municipales "festives" devraient être situées obligatoirement à l'écart des habitations.