Les motonautiques, une passion transmise de pères en fils

Chez les Boyard, la passion n'est pas nouvelle. Féru de sports mécaniques depuis sa plus tendre enfance, Christophe, 50 ans, raconte. "Mon père a commencé à piloter vers la fin des années 1960 et jusqu'en 1984, date à laquelle j'ai moi-même commencé à piloter", souligne Christophe Boyard.

Passer le flambeau

C'est donc logiquement que Christophe a transmis la flamme à son fils, il y a quelques années. "Lucas a commencé tardivement à s'intéresser véritablement à ce sport, vers 15/16 ans. Mais face aux dangers que cache la discipline, je ne voulais pas qu'il pilote avant ses 18 ans", commente Christophe. C'est, en effet, une fois sa majorité acquise que Lucas se lance dans l'aventure, en parallèle de son engagement dans l'armée de l'Air en tant que mécanicien. À 19 ans, il participe avec succès à sa première course avec trois autres camarades et devient, en 2015, champion du monde de sa catégorie.

Deux Boyard dans la course

Christophe Boyard n'en est pas à son premier tour de Seine, puisqu'il participe à la compétition depuis plus de 30 ans. Pour cette 53e édition des 24H Motonautiques de Rouen, ce n'est donc pas un, mais deux membres de la famille Boyard qui s'élanceront dans la course, dans deux catégories différentes.

Aux commandes de bolides nautiques qui peuvent atteindre respectivement les 225km/h en catégorie S1 et 105km/h en S3, le père et le fils se côtoieront sur le circuit de la première épreuve du championnat du monde d'endurance UIM 2016. Rendez-vous est donc pris, ce samedi à 10h, sur la ligne de départ !