Des agents hospitaliers, enseignants, salariés d'Areva ou de DCNS, agents de la fonction publique territoriale, des Francas... Divers corps de métiers étaient représentés ce jeudi 8 octobre au sein de la manifestation de Cherbourg, réponse à un appel à la grève national lancé par les syndicats CGT, FSU, Sud, FAFP, Unef et UNL. Tous se rejoignent sur la défense de l'emploi et des salaires, et veulent interpeller le gouvernement, "sourd" à leurs revendications.
Dans la ligne de mire du gouvernement, le pacte de responsabilité. "Un cadeau aux patrons qui n'a servi à rien, le mois dernier le chômage a encore augmenter. Ils veulent réformer le code du travail, pour plus de facilité de licenciement et de précarité" selon l'intersyndicale, pour qui cette politique a des répercusions localement : suppressions de postes chez Areva, économies chez DCNS, un hôpital dans le rouge, la réforme des collège et la réforme territoriale qui ne passent pas.
Ecoutez par exemple Anthony, Corrine et Christian :
Manifestants
Violences chez AirFrance
Les manifestants ont accroché deux banderoles symboliques. L'une, au pont tournant, présente une affiche détournée du film Emmanuelle, avec le ministre de l'économie, Emmanuel Macron, "l'homme qui plaisait aux patrons". La seconde, devant l'hôpital, représente une carte vitale qui se transforme en carte bancaire. "Si l'hôpital était une banque, il serait déjà sauvé" y ont écrit les agents grévistes.
Enfin, l'intersyndicale a évoqué les échauffourées chez Air France, en début de semaine, condamnant les comportements violents. "Mais la vraie violence, ce ne sont pas trois chemises déchirées, plutôt les milliers de licenciements".
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